Lexique de la terminologie minière

Accrochage

Point où une galerie débouche dans un puits. L'espace entre deux accrochages est un étage d'exploitation, souvent désigné par la cote, absolue ou relative, du niveau de sa galerie de base (ou de pied).

Areine, arène

Nom utilisé dans les provinces de Namur, Luxembourg et Liège pour désigner une galerie permanente, souvent de faible section et maçonnée dans ses parties fragiles, de faible pente, destinée à évacuer les eaux de la mine (eaux du sous-sol et d'infiltration) par gravité vers un point bas, un cours d'eau, les graviers d'une nappe alluviale, une cavité souterraine naturelle (karst) ou d'anciens travaux miniers situés à un niveau inférieur. Ces galeries sont jalonnées de puits de service et d'entretien (puits ou bures d'areine). L'orifice d'une areine s'appelle l'œil.

Aires

Cerceaux constitués de perches (entière ou fendues en long) de bois élastique (souvent du charme), plaquant contre les parois du puits ou de la galerie des fascines, de la paille ou des planchettes assurant la tenue des parties ébouleuse. Ce fut le revêtement classique, pendant des siècles, de la majorité des petits puits wallons. Il nécessitait un renouvellement régulier.

Amas

Gîte ou gisement constitué par une accumulation locale d'une substance (minerais métalliques, combustibles fossiles).

Ancien Régime

Période antérieure à 1789, durant laquelle s'appliquait le droit administratif et juridique féodal, aboli par la Révolution française. En Belgique, l'Ancien Régime a perduré jusqu'en 1795, avec l'annexion à la France. Les droits civils réguliers acquis sous l'ancien régime, dont la propriété, y compris celle des concessions minières, n'ont pas été touchés et on donc perduré.

Anciens (les)

Mot désignant les anciens exploitants, dont on ne se souvient plus des noms et dont on ne connaît même pas l'époque de leurs travaux (souvent renseignés comme "travaux des anciens").

Bain

Anciens travaux abandonnés ou cavités naturelles souterraines renfermant une masse d'eau susceptible de se déverser dans la mine. Les venues d'eau qui alimentent un bain s'appellent la "nourriture".

Baritel

Synonyme de "machine à molettes" (ou "machine à moulettes", dans le Couchant de Mons).

Baume

Mot liégeois désignant une carrière souterraine très anciennes de grès et de schistes houillers, débouchant à flanc de coteau, au pied du versant bordant la rive gauche de la Meuse (entre Flémalle et Herstal). Elles ont souvent servi de remises, d'abris ou de caves à vin, voire d'accès à des couches de houille.

Bure

Mot liégeois désignant un puits débouchant au jour.

Burquin

Puits ne débouchant pas au jour (synonymes : puits borgne, bouxhtay en liégeois).

Carrières

Selon le Code civil (art. 552), le propriétaire de surface est propriétaire de tout son sous-sol, sans limite de profondeur, sauf les mines concédées (voir mines). Il n'appartient donc ni à l'Etat, ni à la Région.
Les carrières comprennent tout ce qui n'est pas défini comme étant mines ou minières (ardoises, grès, marbres, calcaire, craie, marne, sables, silex, argiles, phosphates, etc. Ces exploitations sont toujours des carrières, qu'elles soient à ciel ouvert ou avec des galeries souterraines
La carrière appartient au propriétaire de la surface. Il est le seul à pouvoir l'exploiter ou à autoriser un tiers à le faire. D'abord libre, elle a ensuite été soumise à une surveillance administrative, puis à déclaration (1852/1935 en souterrain et 1899/1933 à ciel ouvert), puis à permis depuis 1988.
Une fois l'exploitation arrêté, les carrières ne sont plus sous la surveillance de l'Administration. Elles appartiennent toujours aux propriétaires de la surface à l'aplomb, qui en sont responsables.

Plus de détails sur les pages consacrées aux carrières souterraines.

Chambres et piliers abandonnés

Méthode d'exploitation dans laquelle la matière est extraites par un réseau de larges galeries ouvertes dans l'épaisseur de la couche, selon deux directions perpendiculaires, laissant en place des piliers plus ou moins larges non exploités qui ont pour but de soutenir le toit de l'exploitation. Si ces piliers restent en place, on parle de "piliers abandonnés". Si ces piliers sont enlevés en fin d'exploitation, en laissant le toit s'effondre, on parle de "dépilage".

Chantier, chantier d'exploitation

Voir "Taille"

Chapeau de fer

Partie altérée d'un gîte métallique, souvent d'un filon, où l'altération par les eaux météoritiques a causé un enrichissement relatif en oxydes et hydroxydes de fer, insolubles, du fait de la dissolution et de la mobilisation en profondeur des autres substances métalliques.

Charbonnage

Sous l'Ancien Régime, ce mot désigne le droit d'exploiter du charbon et donc, par extension, le périmètre où a été octroyé ce droit à un exploitant. Il est donc synonyme de "concession". Il conservera strictement ce sens jusque vers 1870 (Charbonnage de Produits = concession de mines de houille de Produits). C'est à partir de la fin du 19ème siècle qu'il désignera la société charbonnière exploitant la concession, puis au 19ème siècle, les sièges d'exploitation importants, avec leurs châssis à molettes caractéristiques, chaque siège, ou charbonnage, portant un nom local particulier (le charbonnage Sainte Henriette de la concession de Produits et Levant de Flénu = le siège Sainte Henriette de ce charbonnage).

Cheminée

Synonyme de puits, faisant souvent penser à un puits d'aérage, ce qui n'est pas toujours le cas. Dans certaines carrières souterraines, puits de très forte section servant à l'extraction de gros blocs de pierres de taille.

Cheminée karstique

A compléter.

Concession

Périmètre fixé par un acte du Gouvernement dans lequel une ou des substances précisées dans l'acte, sont octroyées gracieusement à un concessionnaire contre certaines obligations, dont celle de les exploiter. Les concessions, dès l'octroi, constituent des propriétés perpétuelles nouvelles, détachées des propriétés de surface à leur aplomb. Le droit de propriété ne porte que sur les seules substances désignées dans l'acte et sur les travaux d'exploitation, le reste du sous-sol continuant à appartenir aux propriétaires de la surface, en vertu du Code civil.

Concessionnaire

Dans le cas des mines, propriétaire - au sens du Code Civil du terme - d'une concession minière. Hors régime minier, détenteur d'un droit d'exploitation de ressources naturelles conféré par contrat ou acte administratif émanant d'une autorité sur un terrain appartenant à cette autorité (ex. concessionnaire d'une carrière de sable communale).

Conduit

Nom utilisé dans le Borinage et le Centre pour désigner une galerie d'exhaure. Synonyme d'areine et de seuwe.

Couche

Volume de roche caractérisé par son extension latérale et son épaisseur. Elle peut être inclinée de 0° à 90°, être d'allure régulière, ondulée, chiffonnée, retournée ou fracturée et faillée. Une couche peut s'étendre sur des superficies considérable (plusieurs dizaines de kilomètres carrés, voire plus). Une "veine" est une couche particulière constituée d'une roche présentant un intérêt particulier, souvent du fait de son exploitation (ex. veine de houille).

Coup d'eau

Irruption brutale d'une grande quantité d'eau (et de boues) à l'intérieur des travaux d'une mine ou à l'extérieur de celle-ci. Les coups d'eau sont dus à la vidange brutale d'un bain, à une irruption d'eau par des cassures des terrains ou à la rupture d'un revêtement étanche d'un puits ou d'une galerie.

Cuvelage

Revêtement étanche d'un puits, en bois, maçonnerie, béton ou fonte destiné à retenir les eaux, parfois sous forte pression, au passage des niveaux aquifères. Ce nom ne s'applique qu'à la partie étanche du revêtement d'un puits.

Débourrage

Descente plus ou moins brutale et importante des remblais d'un puits.

Défruitement (taux de)

Pourcentage en volume de la roche extraite d'un gisement sur la roche laissée en place, notamment pour conserver des massifs destinés à assurer la stabilité.

Dépilage

Reprise des piliers de minerai laissé en soutènement, en fin d'exploitation d'une zone, en laissant le toit et les bancs supérieur s'effondrer.

Dressant

Couche dont le pendage est compris entre 45° et 90°.

Etage

A compléter.

Exhaure

Action d'ôter, par gravité ou au moyen de pompes, les eaux d'une mine ou d'une carrière.

Exploitations libres de minerais de fer

Selon le Code civil (art. 552), le propriétaire de surface est propriétaire de tout son sous-sol, sans limite de profondeur, sauf les mines concédées (voir mines). Il n'appartient donc ni à l'Etat, ni à la Région.
Les "exploitations libres de minerais de fer" n'ont pas d'existence légale. Il s'agit d'exploitations souterraines profondes et organisées de minerais de fer (principalement de l'oligiste oolithique) qui n'entraient pas dans la classe des minières et qui auraient dû être couvertes par une concession, à une époque (1837- 1911) pendant laquelle il était impossible, légalement, de concéder des mines de fer. Il s'agit d'exploitations du type "mines" non officielles et tolérées par l'Administration pour répondre aux besoins de l'industrie sidérurgique. Ces exploitations libres appartiennent toujours aux propriétaires de la surface à l'aplomb, qui en sont responsables.

Plus de détails sur les pages consacrées aux exploitations libres.

Faille

Accident géologique décalant, de manière plus ou moins importante, deux parties d'un ensemble de couches géologiques, verticalement, suivant une pente inclinée ou latéralement. Les failles peuvent être inclinées de 0° à 90°, voire onduler.

Filon

Fracture minéralisée par des minéraux sans valeur (calcite, quartz) ou par des matériaux d'intérêt économique (minerais métalliques). Les filons recoupent en général les couches.

Foisonnement

Augmentation du volume d'une quantité donnée d'une roche compacte lorsqu'elle est brisée en morceaux.

Fontis

Éboulement progressif du toit d'une galerie ou d'une chambre d'exploitation, s'élargissant et remontant jusqu'à atteindre une stabilisation dans les bancs du toit. Si la surface est proche, le fontis peut la percer et créer un affaissement de terrain.
Fosses à bras : fosse ou puits équipé d'un treuil, ou bourriquet, actionné manuellement par une ou deux personnes (les tourneurs). Ce système permet rarement de dépasser 50 à 70 m de profondeur.

Foudroyage

Effondrement provoqué volontairement et de manière contrôlée du toit d'une couche exploitée.

Front de taille

Partie de la taille où s'effectue le travail d'abattage du minerai dans la couche en place (syn. liégeois : vif-thier).

Galerie

Voie de communication en roche, horizontale ou inclinée. On parle de bouveau (Hainaut, Namur), de bacnure (Liège) ou de travers-bancs lorsque la galerie recoupe les couches. On parle de descenderie pour les galeries inclinées débouchant au jour et de plan incliné ou grâle (Namur) pour les voies inclinées équipées pour le roulage.

Gîte

Nom utilisé pour désigner un gisement de minerais métalliques.

Issue

Puits ou galerie débouchant au jour. Par extension, l'orifice de ce puits ou de cette galerie.

Laies

Couches de peu d'épaisseur séparées par des couches stériles, l'ensemble constituant la couche exploitée.

Machine à molettes

Machine d'extraction entraînée par un manège à chevaux de grande dimension (2 à 12 chevaux), dont l'axe était solidaire d'un grand tambour horizontal sur lequel s'enroulaient les câbles d'extraction. De grandes roues verticales, à gorge (les molettes), renvoyaient les câbles dans le puits. L'ensemble était abrité dans de vastes et hauts bâtiments polygonaux. Apparues dans le Borinage au début du 15ème siècle, elles ont été utilisées couramment jusque vers 1850, et même au-delà dans des carrières de terres plastiques. Certaines étaient installées en souterrain, dans de vastes chambres creusées dans la roche.

Marbre

En Belgique, il ne s'agit pas de roches métamorphiques (ex.. le marbre de Carrare) mais d'une roche susceptible de prendre un beau poli. Il s'agit, chez nous, uniquement de roches calcaires.

Marne

Roche constituée d'un mélange intime d'argiles et de calcaire. En Wallonie et dans le nord de la France, le mot désigne la craie blanche lorsqu'elle est exploitée comme amendement calcaire pour les terres de culture (marnage). Dans le Brabant wallon, le terme s'applique aux sables calcaires du sommet de l'étage Lutétien, utilisés pour le marnage.

Marnière

Exploitation de marne.

Matrice (d’une concession)

A compléter.

Mines

Selon le Code civil (art. 552), le propriétaire de surface est propriétaire de tout son sous-sol, sans limite de profondeur, sauf les mines concédées. Il n'appartient donc ni à l'Etat, ni à la Région.
Les mines sont définies par la loi comme les gisements (couches, de filons ou d'amas) d'une série de substances précises (or, minerais métalliques, gîtes de fer profonds, houille, charbon, lignite, bitume, alun, etc.). Une exploitation de "mines" reste toujours une mine, qu'elle soit en souterrain ou à ciel ouvert. Une mine ne peut être exploitée que sous le couvert d'un acte de concession. Par cet acte, le Gouvernement crée une propriété nouvelle, la "concession", distincte de celles de la surface et perpétuelle. Cette propriété ne comprend que les couches, amas ou filons des substances listées dans l'acte (ex. veines de charbon ou filons de galène) et les puits, galeries et travaux de la mine. Le propriétaire de surface reste propriétaire de tout le reste de son sous-sol.
Le Gouvernement octroie la concession, avec le droit d'exploitation, à un concessionnaire, choisi pour sa capacité à exploiter la mine dans l'intérêt général. La concession ne prend fin qu'avec sa radiation par le Gouvernement : elle disparaît et ne retourne pas à l'Etat ou à la Région. Les mines sont et restent toujours sous la surveillance spéciale de l'Administration.

Plus de détails sur les pages consacrées aux mines concédées.

Minières

Selon le Code civil (art. 552), le propriétaire de surface est propriétaire de tout son sous-sol, sans limite de profondeur, sauf les mines concédées (voir mines). Il n'appartient donc ni à l'Etat, ni à la Région.
Les minerais de fer gisant en surface et à faible profondeur, exploitables sans travaux d'art typique des mines (puits, exhaure, chantiers organisés) appartiennent au propriétaire de la surface. Celui-ci pouvait les exploiter avec une permission, octroyée par le Gouverneur. Il pouvait en autoriser un tiers à exploiter ses gîtes. Ces gîtes superficiels ne pouvaient faire l'objet d'une concession. Ces gîtes de minerais de fer appartenaient à la classe des minières, qui comprenait aussi les terres pyriteuses propres à être converties en sulfate de fer, les terres alumineuses et les tourbes. Une fois l'exploitation arrêté, les minières ne sont plus sous la surveillance de l'Administration. Elles appartiennent toujours aux propriétaires de la surface à l'aplomb, qui en sont responsables.

Plus de détails sur les pages consacrées aux minières.

Morts-terrains

Terrains constitués des couches stériles meubles qui recouvrent une formation géologique renfermant des gisements exploitables ou exploités (veines de houille, gîtes métallifères, etc.).

Mur

Partie inférieure (au sens géologique, c'est-à-dire de dépôt plus ancien) d'une couche. Suite à des mouvements tectonique, le mur d'une couche peut se trouver au dessus de son mur (couche renversée).

Oolithes

Globules millimétriques constitués de couches concentriques de minerai (formation in-situ).

Pendage

Pente la plus forte d'une couche, perpendiculaire à sa direction. C'est la ligne de pente que suit un filet d'eau s'écoulant sur la surface de la couche. Par extension, pente d'un chantier d'exploitation ouvert dans la couche.

Plans miniers

Plans établis en application de la réglementation à l'échelle de 1/1.000 (parfois 1/500 pour les mines métalliques), sur base de feuilles cadastrales corrigées par des levés. Il existe un plan de surface, complété de plans pour chaque couche exploitée. Ces plans cotés, très techniques, sont difficiles à lire pour les personnes non initiées. Ils sont dressés sur des cartons de 90 cm x 60 cm, représentant des portions de territoires de 900 m x 600 m. Ils sont obligatoires depuis 1802. Il n'existe pas de plan global à petite échelle des puits, galeries et travaux d'une concession.

Plate-cuve

Plancher ou voûte de maçonnerie ou de béton construites en travers d'un puits, à une certaine profondeur. Les plate-cuves sont en principe des éléments étanches établis sous la base des niveaux aquifères lors de la mise hors service d'un puits, afin d'éviter que les eaux ne puissent inonder la mine ou des mines voisines en communication. Plus récemment, on en a érigé en vue d'y établir des captages de grisou ou pour isoler un réservoir souterrain de stockage de gaz naturel.

Plateure

Couche dont le pendage est compris entre 0° et 45°.

Puits (syn. bure, fosse, cayat)

Voie de communication verticale ou sub-verticale mettant les travaux souterrains en communication avec la surface. Bure est l'exact synonyme, en liégeois, de puits. Fosse ou cayat désignent soit le puits lui-même, soit, par extension, le puits regardé comme une unité d'exploitation (siège) élémentaire (surtout dans le Hainaut et le Namurois).

Puits à phosphate

Dénomination impropre, sans doute calquée sur "puits à marne", pour désigner les carrières de phosphate en Hesbaye, qui comportaient de très nombreux puits d'accès. Ces puits se manifestent souvent par de petits affaissements : par extension, on a fini par désigner les affaissements et les carrières souterraines en Hesbaye sous ce nom.

Remblais

Stériles déposés en arrière des tailles, au fur et à mesure de l'avancement de l'exploitation, pour assurer la stabilité des travaux, guider la distribution de l'air et éviter de remonter des matières stériles au jour (dépense d'énergie inutile). Synonymes : staples, restaples (Hainaut)

Schistes alunifères

Couches de schistes à la base du Houiller stérile (étage Namurien) renfermant du sulfate d'aluminium, ou alun. L'alun était indispensable jadis aux teintureries. La vallée de la Meuse était un des plus grands producteurs européens. La première concession octroyée en Belgique après l'Ancien Régime a été une concession de schistes alunifères, à Flône.

Seuwe, sèwe, saiwe

Nom utilisé dans le Bassin houiller de Charleroi et une partie de la Basse-Sambre pour désigner une galerie d'exhaure. Synonyme d'areine et de conduit.

Siège

Unité d'exploitation comportant un puits d'extraction, des puits annexes (retour d'air, exhaure) et des installations annexes plus ou moins importantes. Synonyme : fosse.

Stampe

Zone de couches stériles (grès, schistes, etc.) entre deux couches de houille. Par extension, distance entre deux couches de houille, mesurée selon la normale aux couches.

Taille (syn. : chantier d'exploitation)

Espace de travail dans la couche ou le gîte où on procède à l'extraction de la matière. Les vides ainsi constitués sont remblayés au fur et à mesure. La taille se déplace donc continuellement en sous-sol. Plusieurs tailles peuvent être en activité dans une même couche ou dans plusieurs couches.

Terre-houille (terrouille, téroule)

Charbon de qualité médiocre, mélangé de terres ou de schistes, délité en menus morceaux, voire terreux. Il peut s'agir d'une caractéristique intrinsèque de la couche ou de l'altération, à l'affleurement, d'une couche de houille de bonne qualité. On la mélangeait à de l'argile pour fabriquer des "boulets" destinés au chauffage domestique.

Terril

Dépôt de stériles résultant du creusement des voies (excès de ce qui n'est pas utilisé en remblais du fond) ainsi que du triage et du lavage du charbon au jour. Le terme n'apparaît dans ce sens que vers la fin du XIXème siècle.

Terrisse (Liège, Namur), terri ou terry (Hainaut)

Monticule constitué des terres et des pierres de creusement du puits et des pierres excédentaires provenant du creusement des voies du fond et non utilisées comme remblais de taille (en principe, on équilibrait le volume de pierres de coupage des voies avec celui nécessaire aux remblais, de manière à éviter le travail inutile de les remonter au jour). Le puits s'ouvrait souvent au sommet du terrisse, de manière à être à l'abri des écoulement d'eau de pluie.

Toit

Partie supérieure (au sens géologique, c'est-à-dire de dépôt plus récent) d'une couche. Suite à des mouvements tectonique, le toit d'une couche peut se trouver sous son mur (couche renversée). En carrière, plafond des galeries ou chambres.

Tuffeau

Terme désignant en Wallonie une roche calcaire ou gréseuse à grain grossier et assez friable, facile à tailler (et même à scier) : on connaît le tuffeau de Maastricht dans la Basse-Meuse (calcaire, Crétacé), le tuffeau de Ciply, à Mons (calcaire, Eocène) et le tuffeau de Lincent (grès, Eocène).

Veine

Nom particulier désignant une couche géologique constituée de houille. Une veine est caractérisée par sa puissance (épaisseur totale), son extension latérale et un nom particulier, propre à un bassin, une concession ou un siège d'exploitation.

Xhorre

Nom utilisé autour de Liège pour désigner une galerie d'exhaure. Synonyme d'areine, de seuwe et de conduit.

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