Formation du Mont d’Haurs - MHR

Origine du nom : de la forteresse du Mont d’Haurs, au S de Givet en France (Bonte & Ricour, 1949).

Dans la partie méridionale du Synclinorium de Dinant, cette formation se caractérise par une alternance de calcaires grossiers et fins, le tout en bancs épais (Préat & Tourneur in Bultynck et al., 1991).

Dans le Massif de Philippeville, seule la partie supérieure de cette formation est visible au coeur de certains anticlinaux majeurs. On y distingue, de bas en haut :
  • une dizaine de mètres de calcaires dolomitiques bruns à noirs, en petits bancs décimétriques;
  • après une dizaine de mètres de mauvais affleurements, 10 m de calcaires noirs avec quelques bancs de calcaires (biostromes) à stromatopores globuleux et branchus;
  • 10 m de calcaires dolomitiques noirs et brunâtres;
  • 20 m de calcaires noirs en bancs métriques contenant des stromatopores globuleux et branchus, des rugueux massifs des genres Wapitiphyllum (W. Laxum) et Argustastrea des stringocéphales (Stringocephalus burtini). Ces bancs forment une épaisse série biostromale.

Epaisseur : environ 100 m (épaisseur totale non visible sur cette carte).

Age : Givetien.

Affleurement conseillé :
Tranchée de la route nationale Charleroi-Couvin, au NE de Neuville (Coen, 1978 et description ci-dessus; fig. 2, n°1).

Utilisation : quelques vestiges d’exploitations artisanales (pierre de construction).

Pour en savoir plus :
Gosselet (1888)
Pel (1975)
Brice (1980)
Préat & Mamet (1989)
Boulvain et al. (1994b)

 

fig. 2 : Localisation des coupes présentant les formations givetiennes et frasniennes du Massif de Philippeville.

retour début de page