Dépôts sablo-argileux (SBL)

Description :
Sables jaunes, blancs, ocres ou rouges, souvent micacés et souvent bien classés (fins à moyennement grenus), sans stratification précise dans lesquels intercalés quelques niveaux argileux de teinte variable. L’ensemble contient parfois des lits de dragées centi- à pluricentimétriques de quartz laiteux ou, plus rarement, un gravier quartzeux. Localisés dans des poches de dissolution, ils constituent donc des restes de dépôts sédimentaires qui y ont été piégés et où domine tantôt l’argile, tantôt le sable. Ces dépôts sont essentiellement visibles dans les calcaires dinantiens de la région condruzienne, particulièrement dans les formations contenant des calcaires en bancs épais et massifs (Ourthe, Longpré, Neffe).
Ils constituent les vestiges des transgressions marines d’âge tertiaire.
Épaisseur : très variable, quelques mètres à quelques dizaines de mètres.
Âge : ils ont traditionnellement été considérés comme d’âge oligocène.
Utilisation : plus aucune actuellement. Anciennement, le sable était utilisé dans la construction et l’argile pour la production de la céramique, notamment à Andenne ; une fabrique de tuiles était en activité à Pont-de-Bonne.
Affleurements représentatifs :
Plusieurs sablières/argilières abandonnées dans le village de Vyle-Tharoul (fig. 10), près de Jamagne, à Ochain. Une poche de sable recouvrant le « Petit granit » dans la carrière Merenne à Modave est encore épisodiquement exploitée.
Pour en savoir plus : Calembert (1945, 1947 a et b)
Gulinck (1966)

Fig. 10. Dépôt sableux exploité dans des anciennes sablières dans la localité de Vyle-Tharoul.